Lot 109
[Militaria - Somme] MARIE HENRI COMTE DE LIGNIERES (1785-1866), LIEUTENANT AUX CHASSEURS DE LA GARDE IMPERIALE,...

[Militaria - Somme]
MARIE HENRI COMTE DE LIGNIERES (1785-1866), LIEUTENANT AUX...
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MARIE HENRI COMTE DE LIGNIERES (1785-1866), LIEUTENANT AUX...

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MARIE HENRI COMTE DE LIGNIERES (1785-1866), LIEUTENANT AUX CHASSEURS DE LA GARDE IMPERIALE, CAPITAINE DE LA LEGION DE LA SOMME
Réunion d’env. 50 pièces manuscrites, formats divers, évoquant la carrière d’officier militaire du comte de Lignières depuis la Grande Armée impériale jusque sous la Monarchie de Juillet, dont :
Copie manuscrite, [1806], « Instruction pour le détail de l’exercice telle qu’on l’a toujours suivie au 59e régiment », 8 pp. in-8 Brouillon manuscrit de l’état nominatif des officiers du 59e régiment d’infanterie de ligne 3 imprimés en allemand gothique, 1808 Copie de l’ordre de débarquer de la frégate l’Alcmène à Cherbourg, 1812 Copie manuscrite du contrôle nominatif de la vieille garde du 2e bataillon, 4e compagnie, 1er régiment des chasseurs à pied Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 imprimée par Ledien-Canda Lettre de permission, 26 août 1814, du corps royal des chasseurs à pied de France Feuille de route d’officier délivrée le 9 août 1815 [occupation prussienne] L.A.S. Henri de Lignières, Ham, 17 novembre 1815 : « Mon cher cousin il faut convenir que ta conduite est pitoyable, comment dans une circonstance aussi pénible, abandonner son château, en confier le soin à des étrangers ou à des domestiques qui ne se trouvant soutenus par personne, se trouvent continuellement maltraités et obligés d’obéir au dernier soldat plus qu’à leur maître. Aujourd’hui tu as un séjour de 3 officiers, 11 sous-officiers, des soldats, domestiques, 25 à 30 chevaux. N’y étant pas on profite de ton absence pour te charger ; étant ici tu trouverais le moyen de faire cesser ces vexations ( ) il est encore temps de rétablir ton honneur et ta fortune. Tes parents et amis qui s’intéressent à toi sont affligés de ton affreuse position » L.S., Amiens, 1er février 1816, nommé capitaine à la 1ère compagnie de la légion de la Somme Lettre de permission du 16 août 1816 contresignée par le duc d’Aumont, lieutenant-général des armées du roi et pair de France L.A.S. du ministère de la Guerre du 18 mars 1818 annonçant que le comte de Lignières est rayé de la liste des officiers de la Légion et classé dans les officiers non employés sans solde L.S., 7 août 1819, comte de Pradel ministre de la Maison du roi Port d’armes de chasse daté du 30 août 1822 L.S., 24 octobre 1829, comte de Bourmont ministre de la Guerre L.A.S., Angoulême, 16 octobre 1830, à son épouse : « Ma chère Aline ( ) je suis membre du conseil d’administration. On va former un 4e bataillon par régiment. Il faut s’occuper de la formation des cadres, la réforme. Nous avons trois capitaines qui viennent d’être admis à la retraite. Comme le plus ancien capitaine du bataillon, on vient de me donner le commandement de la 2e compagnie. Voilà de la besogne de taille. Je ne sais si j’en toucherai les appointements bientôt ( ) j’ai été obligé d’acheter des gants, remonter une paire de bottes, faire faire un bonnet de police, autrement pour aller déjeuner ayant un shako sur la tête. Il faut les épaulettes et le sabre, au lieu que nous allons déjeuner avec la redingote et le bonnet de police. Nous jouissons n’étant pas de service d’environ 2 heures sans avoir le harnais sur le dos. Les capitaines qui viennent de prendre leur retraite nous ont engagés à prendre du café, il faut faire comme les autres. ( ) Si nous ne recevons pas les nouveaux modèles de shako, jugulaires, etc je pourrai avoir 70 à 80 francs devant moi à la fin du mois. J’ai été voir le général il m’a dit avoir fait partir ma nouvelle réclamation. Je me croyais bien rapproché de Paris, nous ne le sommes que de 8 lieues. ( ) Si Mme la comtesse Foÿ a dit ainsi que tu le dis que je serai nommé chef de bataillon sous peu, je dois y compter car elle est toute puissante et aucun officier ne réunit plus de droits que moi pour être nommé, ancienneté de grade, le premier du bataillon, placé au-dessous de ce que j’étais dans la vieille garde, 12 années d’exil sans solde, 17 ans et demi de grade de capitaine, 9 campagnes ». [Révolution de juillet] Copie du discours tenu le 19 août 1830 par le maréchal de camp à Angoulême au 15e régiment de ligne, appelant à être fidèle au nouveau régime en place Ordre d’embarquement pour le port de Toulon en vue de l’expédition en Algérie, 1830 etc.

Né à Ham le 31 décembre 1785, élève à l’école militaire de Fontainebleau, il est nommé sous-lieutenant au 59e de ligne en 1806, prenant part aux campagnes de la Grande Armée de 1806 à 1809. Promu lieutenant le 10 mai 1809, il fait la campagne d’Espagne. En 1812 il passe comme lieutenant dans les chasseurs à pied de la vieille et combat en Russie. Nommé chevalier de la Légion d’honneur à Dresde recevant la distinction des mains de l’Empereur le 14 septembre 1813. Sous la Première Restauration, il est nommé aide-de-camp du général Herbin-Dessaux, puis sous la Seconde Restauration, capitaine des grenadiers de la 77e légion de la Somme, puis du Bas-Rhin en

Estimation : 200 € à 300 €