Au château de Quintin, Karl Benz met l’art à l’honneur
Mardi 25 Juin 2024 à 07h35
Samedi 29 juillet 2024, au château de Quintin (Côtes-d’Armor), Me Karl Benz et son équipe de l’hôtel des ventes de Plérin mettent en vente 261 lots d’exception. Parmi eux, certains ont une histoire particulière.
"C’est le rush, mais c’est un bon rush !", l’hôtel des ventes est en pleine effervescence. "Pour l’instant, tout est regroupé ici et ensuite, on va tout transporter à Quintin". Samedi 29 juin 2024, Me Karl Benz présente, au Château de Quintin, 261 lots aux enchères.
Pour la troisième année consécutive, le commissaire-priseur et son équipe s’expatrient dans le sud du Goëlo pour la vente « Florilège », regroupant les plus belles pièces collectées durant l’année. Ainsi, l’art français et les bijoux côtoient les tableaux des écoles bretonnes, de la faïence de Quimper, des sculptures ou encore du mobilier Ar Seiz Breur. "L’an dernier, j’avais voulu séparer la Bretagne du reste, mais cette année, j’ai tout mélangé et cela donne un ensemble cohérent", décrit Karl Benz.
D’autres lots sont eux-mêmes une partie d’histoire. On retrouve ainsi un recueil manuscrit de poèmes et partitions musicales d’artistes bretons de la Belle Époque titré Les poètes de Bretagne à Louis Tiercelin. "C’est une pièce de musée", commente le commissaire-priseur, en feuilletant l’ouvrage.
Une peinture de Marin-Marie raconte aussi un détail de la vie des artistes. Pour le découvrir, il faut s’approcher au plus près. Il a peint son aquarelle sur une nappe en papier. "On peut l’imaginer au restaurant, sortir son aquarelle et sa gouache et dire à l’aubergiste : “Merci pour ce repas mais je prends la nappe” », ironise Karl Benz.
La Bretonne du Goëlo, de Francis Renaud, qui plaira indéniablement à un certain nombre de locaux, cache également un secret. Le lot est accompagné d’une lettre manuscrite de l’artiste, dans laquelle il décrit son travail et donne ses indications. « Je vous engage à la placer assez haut et autant que possible près d’une fenêtre, l’éclairage à jour frisant lui convenant mieux. »
Samedi 29 juin 2024, au château de Quintin. Expositions jeudi, de 15 h à 19 h ; vendredi, de 9 h 30 à 12 h puis de 14 h à 18 h ; samedi de 9 h à 10 h 30. Catalogue et vente en direct sur internet sur les sites Interencheres et Drouot.
"C’est le rush, mais c’est un bon rush !", l’hôtel des ventes est en pleine effervescence. "Pour l’instant, tout est regroupé ici et ensuite, on va tout transporter à Quintin". Samedi 29 juin 2024, Me Karl Benz présente, au Château de Quintin, 261 lots aux enchères.
Pour la troisième année consécutive, le commissaire-priseur et son équipe s’expatrient dans le sud du Goëlo pour la vente « Florilège », regroupant les plus belles pièces collectées durant l’année. Ainsi, l’art français et les bijoux côtoient les tableaux des écoles bretonnes, de la faïence de Quimper, des sculptures ou encore du mobilier Ar Seiz Breur. "L’an dernier, j’avais voulu séparer la Bretagne du reste, mais cette année, j’ai tout mélangé et cela donne un ensemble cohérent", décrit Karl Benz.
Des objets aux histoires variées
Dans une vente aux enchères, tous les objets racontent une histoire. Lors de la vente, le commissaire-priseur va notamment présenter un ensemble d’une cinquantaine d’oeuvres d’Henri Rivière, le plus japonisant des artistes de la Bretagne, appartenant à un même collectionneur qui a commencé à les amasser dès ses 20 ans. D’autres se retrouvent là un peu par chance, comme un vase en faïence de Quimper de Jim Sévellec, sorti du fond d’un garage, à Corlay."J’étais venu estimer du mobilier et ils étaient très étonnés quand je leur ai dit ce que ça valait" (lot estimé entre 500 et 800 € N.D.L.R.).D’autres lots sont eux-mêmes une partie d’histoire. On retrouve ainsi un recueil manuscrit de poèmes et partitions musicales d’artistes bretons de la Belle Époque titré Les poètes de Bretagne à Louis Tiercelin. "C’est une pièce de musée", commente le commissaire-priseur, en feuilletant l’ouvrage.
Une peinture de Marin-Marie raconte aussi un détail de la vie des artistes. Pour le découvrir, il faut s’approcher au plus près. Il a peint son aquarelle sur une nappe en papier. "On peut l’imaginer au restaurant, sortir son aquarelle et sa gouache et dire à l’aubergiste : “Merci pour ce repas mais je prends la nappe” », ironise Karl Benz.
La Bretonne du Goëlo, de Francis Renaud, qui plaira indéniablement à un certain nombre de locaux, cache également un secret. Le lot est accompagné d’une lettre manuscrite de l’artiste, dans laquelle il décrit son travail et donne ses indications. « Je vous engage à la placer assez haut et autant que possible près d’une fenêtre, l’éclairage à jour frisant lui convenant mieux. »
Un cloître briochin démantelé
La palme du lot le plus étonnant est incontestablement décernée à l’ensemble de pierres provenant des galeries du cloître de l’ancien monastère des Dames bénédictines du Calvaire, à Saint-Brieuc. 19 piliers sont mis en vente. Démontées en 1964, après la suppression du cloître pour construire une salle omnisports, les arcades ont ensuite été rachetées puis stockées dans le fond d’un jardin, en Centre Bretagne. On ne peut pas garantir que tout est complet mais on a estimé 19 piliers. "Il faudrait trouver quelqu’un qui puisse les remettre en état pour les remonter. L’idéal serait de les revoir à Saint-Brieuc", imagine Karl Benz. Le lot de pierres de taille est estimé à 5 000 €.Samedi 29 juin 2024, au château de Quintin. Expositions jeudi, de 15 h à 19 h ; vendredi, de 9 h 30 à 12 h puis de 14 h à 18 h ; samedi de 9 h à 10 h 30. Catalogue et vente en direct sur internet sur les sites Interencheres et Drouot.