Des œuvres rares à Quintin
Samedi 25 Juin 2022 à 06h
Des œuvres rares à Quintin
Il n'est pas toujours simple, dans le monde professionnel, de fêter un premier anniversaire. Les commandes, la fatigue, l'émotion... Mais, avec une élégance dont il ne se départit jamais, Karl Benz, commissaire-priseur installé à Plérin-sur-Mer, dans les Côtes d'Armor, a choisi de frapper un grand coup : une invitation en bonne et due forme, ce samedi, dans le cadre éclatant du château de Quintin ! Une invitation pleine de tact, charmante et chaleureuse, et matérialisée par l'édition d'un catalogue de 82 pages, au papier épais, à l'impression rare. Résumons-le en un mot : une merveille !
Merveille pour l'oeil. Merveille, aussi, pour l'esprit. Car formé à l'école de confrères prestigieux, les Rouillac père et fils, Karl Benz a repris deux des principes qui ont bâti leur succès : une vente phare annuelle organisée dans un lieu d'exception ; un catalogue érudit, dans lequel on se plonge comme s'il s'agissait d'un livre d'histoire et de géographie. Ainsi, par exemple, pour le lot 51, L'adieu au Bonchamp, en l'espèce une admirable aquarelle d'Albert Brenet estre 5 000 et 7 000 €. "C'est durant ce voyage que Brenet trouve son chemin de Damas, lui qui se destinait à la peinture animalière", écrit le commissaire-priseur. C'est parfaitement vu.
Dans le même ordre d'idée, avec l'aide d'une étudiante en histoire de l'art, Maëlle Perrot, qu'il a la générosité de saluer, Karl Benz présente ce qui pourrait bien ouvrir sur une formidable bataille d'enchères : La femme aux roussettes, chef d'œuvre de Mathurin Méheut en faïence de Quimper monochrome dont seuls quatre tirages sont aujourd'hui connus. On imagine que le nouveau musée Méheut, ouvert il y a une semaine dans les haras de Lamballe, fera valoir son nécessaire droit de préemption, sans doute très au-delà des 6 000 € de l'estimation haute...
Quoi qu'il en soit, cette vente égrène 279 lots, tous superbes et rassemblés par Karl Benz lui-même sous le terme de "florilège". Du latin florilegus, qui choisit ses fleurs...
Christophe PENOT
Il n'est pas toujours simple, dans le monde professionnel, de fêter un premier anniversaire. Les commandes, la fatigue, l'émotion... Mais, avec une élégance dont il ne se départit jamais, Karl Benz, commissaire-priseur installé à Plérin-sur-Mer, dans les Côtes d'Armor, a choisi de frapper un grand coup : une invitation en bonne et due forme, ce samedi, dans le cadre éclatant du château de Quintin ! Une invitation pleine de tact, charmante et chaleureuse, et matérialisée par l'édition d'un catalogue de 82 pages, au papier épais, à l'impression rare. Résumons-le en un mot : une merveille !
Merveille pour l'oeil. Merveille, aussi, pour l'esprit. Car formé à l'école de confrères prestigieux, les Rouillac père et fils, Karl Benz a repris deux des principes qui ont bâti leur succès : une vente phare annuelle organisée dans un lieu d'exception ; un catalogue érudit, dans lequel on se plonge comme s'il s'agissait d'un livre d'histoire et de géographie. Ainsi, par exemple, pour le lot 51, L'adieu au Bonchamp, en l'espèce une admirable aquarelle d'Albert Brenet estre 5 000 et 7 000 €. "C'est durant ce voyage que Brenet trouve son chemin de Damas, lui qui se destinait à la peinture animalière", écrit le commissaire-priseur. C'est parfaitement vu.
Un chef d'œuvre de Mathurin Méheut. Il sera proposé, ce samedi, par Karl Benz, sur une estimation de 4 000 à 6 000 €
Dans le même ordre d'idée, avec l'aide d'une étudiante en histoire de l'art, Maëlle Perrot, qu'il a la générosité de saluer, Karl Benz présente ce qui pourrait bien ouvrir sur une formidable bataille d'enchères : La femme aux roussettes, chef d'œuvre de Mathurin Méheut en faïence de Quimper monochrome dont seuls quatre tirages sont aujourd'hui connus. On imagine que le nouveau musée Méheut, ouvert il y a une semaine dans les haras de Lamballe, fera valoir son nécessaire droit de préemption, sans doute très au-delà des 6 000 € de l'estimation haute...
Quoi qu'il en soit, cette vente égrène 279 lots, tous superbes et rassemblés par Karl Benz lui-même sous le terme de "florilège". Du latin florilegus, qui choisit ses fleurs...
Christophe PENOT